À l’occasion des « Deux assemblées », Pékin fait de la relance de la consommation intérieure une priorité stratégique, reconnaissant implicitement les limites du modèle fondé sur l’investissement et les exportations. Mais les mesures dévoilées apparaissent encore timides face à l’ampleur des défis, entre manque de confiance des ménages et fragilité du secteur privé. Sur la scène internationale, l’administration Trump, en multipliant ruptures diplomatiques, sanctions improvisées et alignement sur Moscou, offre paradoxalement à la Chine l’occasion de se poser en puissance responsable et stabilisatrice, malgré ses propres postures agressives. Enfin, la nouvelle vague de limogeages de hauts responsables met en lumière un pouvoir obsédé par la loyauté et le contrôle, au risque d’alimenter un climat d’incertitude au sein de l’appareil d’État.