Après des années d’isolement sanitaire, la Chine cherche à redevenir une destination touristique internationale en multipliant exemptions de visa et gestes d’ouverture, mais demeure freinée par des obstacles structurels : capacités aériennes limitées, barrière linguistique, dépendance aux paiements digitaux locaux et censure d’Internet. Sur le plan diplomatique, le sommet Chine-UE s’annonce tendu, révélant une relation asymétrique marquée par les surcapacités, les restrictions commerciales et la proximité assumée de Pékin avec Moscou. Enfin, l’inquiétude grandit autour de la sécurité aérienne chinoise, entre drames humains, opacité institutionnelle et mise en lumière des fragilités systémiques d’un secteur sous pression.