Hommes, réforme institutionnelle, nouvelle donne idéologique
Depuis le 18 mars 2003, en conclusion de la 10. Session de l’ANP, une page de l’histoire est tournée, celle de Jiang Zemin, marquée par la quête statique d’une morale socialiste revisitée et des réformes sectorielles ultralibérales.
Avec Hu Jintao, ce sont des hommes nouveaux et inconnus qui reprennent les commandes, animés par des principes différents moins perturbés par l’idéologie et les querelles de succession. Des réformes fondamentales auront lieu sous leur direction : celles des ministères, de la finance et des firmes publiques.
Cette étude de 30 feuillets s’impose comme le document de référence du gouvernement de Hu Jintao.
Extrait de l’introduction:
« La Chine se retrouve donc, conformément à un schéma de succession négocié depuis plus de dix ans, pilotée par un Présidium presque entièrement renouvelé, dans un cadre administratif lui-même ravalé en détail…«
Extrait de la conclusion:
« nous force à remettre en question l’idée d’un conflit irréconciliable entre deux ailes du gouvernement chinois. Les luttes et divergences existent, historiquement documentées. Mais la réforme de l’Etat n’aurait pas été concevable, sans un accord large entre les parties concernées…«
